L’Allocation d'Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH)
Pour les familles ayant un enfant en situation de handicap, l’AEEH constitue une aide majeure. Versée sans condition de ressources, elle comprend un montant de base (142,70 € par mois au 1er avril 2024 - Source : service-public.fr), augmenté de compléments selon la gravité ou les besoins (jusqu’à 1 217,11 € pour le 6ème complément). L’AEEH peut contribuer au financement d’une aide à domicile, d’autant qu’un complément spécifique existe pour les parents contraints de cesser ou réduire leur activité professionnelle.
La Prestation de Compensation du Handicap (PCH)
Centré sur l’adulte, ce dispositif, géré par le Conseil Départemental, est la pierre angulaire du financement de l’aide à domicile. Ouverte à toute personne de moins de 60 ans (ou sous condition après 60 ans), elle prend en charge les frais liés :
- à l’aide humaine (assistants de vie, auxiliaires, personnel spécialisé…)
- aux aides techniques (fauteuil, matériel adapté)
- aux aménagements du logement/déplacements
- aux frais exceptionnels (comme des surcoûts de transport)
Depuis 2022, la PCH "aide humaine" s’est élargie à de nouveaux besoins, qu’ils soient permanents ou ponctuels (gestion des situations complexes, accompagnement parentalité, etc. – voir
CAF).
Selon la MDPH, le montant horaire maximal pris en charge est de 18,08 € pour une prestation via un prestataire agréé (Département du Gard, chiffres 2024). Le montant attribué dépend d’une évaluation précise des besoins, réalisée par une équipe pluridisciplinaire.
L’Allocation Adulte Handicapé (AAH)
L’AAH est un revenu de subsistance : en 2024, son montant maximal est de 1016,05 € par mois (service-public.fr). Si elle ne finance pas directement l’aide à domicile, elle complète les revenus des personnes en situation de handicap, les aidant à assumer la part de reste à charge sur l’ensemble des services nécessaires.
Réduction ou crédit d’impôt
Engager une aide à domicile entraîne en principe un avantage fiscal : 50 % des sommes dépensées dans l’année peuvent être déduites de l’impôt sur le revenu, dans la limite de 12 000 € par an (plafond majoré dans certains cas, voir impots.gouv.fr). Cette mesure bénéficie directement aux familles concernées, que vous employiez un salarié en direct ou que vous passiez par une structure mandataire ou prestataire.